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timiota 24 août 2009 00:28

Pour que deux milieux s’interperénètrent et se fertilisent, il faut
(i) qu’ils existent
(ii) qu’ils se rencontrent.

Il faut donc garder un noyau très dur de science de base, et savoir l’entourer d’une couche de contact de « science appliquée », expressions qui est considéré comme plutot « sale » en France , mais bcp moins ailleurs (Allemagne, Afrique, USA, BRIC) .

La couche de science appliquée sert alors de contact aux entrepreneurs.

Pour le nombre de brevets du CNRS, oui il y en a un nombre absolu pas moche (285 par an de mémoire) , mais il n’y a pas d’équivalent en taille d’organisme européen centralisé.
Et la culture du brevet fait l’objet d’efforts désespérés (car ils ne touchent pas au noyau du pb) de la part du CNRS lui même. LE CNRS ne tire de revenus de brevets que d’une poignée d’entre eux (dont le taxol). 
Quoiqu’il dise de la valorisation des brevets récents... il partait de très bas sur ce point, et de l’autre côté, vu par une start’up, il avait accumulé assez de casserole pour qu’on évite d’avoir un brevet CNRS attaché par une ficelle quand on se présente devant un investisseurs, car celui-ci se demande ce que le CNRS fera s’il garde la co-propriété ou un droit de licence sur le brevet, et que la start’up vivra ses phases suivantes (gonflement (augm de cap) ou vente ou fusion acquisition...).
 A titre d’exemple, l’IFP (Inst Français du Pétrole) qui ne possède que 5 fois moins de personnels que le CNRS et sans doute pas mal de gens de terrains (aller conseiller/encadrer la prospection de ci de la, c’est aussi leur métier) , fait 2/3 de brevet (un petit 200/an de mémoire) car les enjeux sont énormes, une petite économie sur une prospection ou sur le raffinage peut avoir des gros impacts, idem sur la sécurité des pipe line, sur le traçabilité, etc.

Bref, il faut créer ce que Stiegler/Simondon appellent des « milieux associés », des endroits/systèmes ou les gens se connaissent assez pour comprendre leurs buts réciproques (« protentions », opposées de « rétentions ») et dans une start’up, au moins 50 % de gens ne sont pas la pour le fric (surement pas au début en tout cas) mais pour le mode d’actions en projet forcément flexible et plein d’inconnues, et pour la contrepartie donnée plus rapidement à un résultat donné, sans attendre deux ans pour savoir si, après avoir publiés votre article, il est cité N fois.

Le débat ici a encore de la tenue, pourvu que ça dure.
Ce serait bien que les intervenants comprenne que le but n’est pas de coller le balancier d’un côté ou de l’autre, c’est d’inventer l’éther où il se meut ! (meuh oui  !)


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