Bonjour à tous,
Je suis ce débat avec un grand intérêt, depuis deux jours, mais je ne tiens pas y participer pour l’instant. J’aurais pu y venir sous pseudo et remettre un certain nombre de choses en place, calmement. Je ne l’ai pas fait ; question de déontologie.
En revanche, si c’est de moi que vous parlez, Thierry Jacob, là je ne peux pas laisser passer. Parce que vous m’insultez gravement, gratuitement, avec zéro argument et, au final, lâchement.
Je ne suis pas « journaliste », comme vous l’écrivez avec des guillemets dédaigneux, mais journaliste professionnel, titulaire de la carte de presse n° 64123, délivrée par la Commission nationale ad hoc le 1er décembre 1987.
Je ne suis pas « indépendant » - on ne comprend que trop bien ce qu’insinuent là encore vos guillemets vicelards - mais indépendant, libre comme l’air d’écrire ce que j’ai envie de faire passer depuis que j’ai cessé d’être salarié – donc soumis à des... disons obligations professionnelles qui n’ont plus rien à voir avec ce métier – en 2005. C’est moins confortable, certes, mais au moins je peux me regarder dans la glace en me rasant le matin. C’est un choix.
J’ajouterai qu’en 22 ans de carrière, je n’ai été l’objet d’aucun procès, d’aucun droit de réponse, et même d’aucun rectificatif à propos de ce que j’ai pu écrire. Et on en écrit, des choses, en 22 ans. Je ne m’en glorifie pas : j’ai simplement fait mon boulot. Et il me semble que c’est parlant.
Enfin, si vous pensez réellement que j’écris du vent, vous devriez contacter Jean-Marie Rouart, de l’Académie française, entre autres personnalités : il pense tout le contraire puisqu’il a défendu mordicus l’un de mes livres pour un prix littéraire.
Surtout, n’achetez pas mon livre, Thierry Jacob : je vous l’offre. A la condition expresse que vous le lisiez – puisque de toute évidence vous ne l’avez pas fait -, et que nous en discutions entre grandes personnes par la suite. Je ne plaisante pas : vous pouvez me donner votre adresse sur FaceBook, où j’ai un compte.
Bonne journée quand même.
Eric Raynaud.
PS : Faites attention avec les guillemets, ça peut être dangereux. Ça peut même créer des cas de diffamation, d’injure, d’atteinte à l’honneur professionnel – qui sont autant de délits -, et j’en passe. Et vous pourriez tomber un jour sur moins charitable que moi.