Les parlementaires ont fait réaliser une étude juridique qui confirme que l’interdiction du voile islamique comme atteinte aux droits à l’égalité et à la dignité des femmes est parfaitement conforme à la Constitution et à la Déclaration des Droits de l’Homme.
Ces deux textes fondamentaux, qui fondent toute notre vie sociale, juridique et politique, prohibent en effet formellement toutes formes d’atteintes à la dignité des personnes, ainsi que toutes formes de discriminations.
Ainsi la loi sur l’interdiction du voile islamique sera une loi générale, qui prohibera toutes les formes d’accoutrements vestimentaires sur la voie publique qui portent atteinte à la dignité et à l’égalité des personnes.
Rappelons que l’on ne peut arguer du fait qu’on est volontaire pour violer la loi ou pour porter atteinte à la dignité et à l’égalité de toutes les femmes et qu’aucune femme ne peut déclarer être volontaire pour porter un collier de chien.
Dans le même ordre d’idée, aucun juif ne pourrait se déclarer volontaire pour porter une étoile jaune, car l’étoile jaune, tout comme le voile islamique, est un accoutrement indigne et inégalitaire.
Il restera aux musulmans de décider si le port du voile est un précepte obligatoire de leur religion, et si c’est bien le cas, il sera alors prouvé que l’Islam est contraire aux lois de la République.
Nous pourrons passer ensuite aux étapes suivantes, car le Coran nécessite probablement un examen plus attentif au regard des lois républicaines, qui seules s’appliquent dans notre pays. On pourra par exemple se demander si les nombreux appels à la violence qu’il contient ne tombent pas sous le coup des lois qui répriment la publication des appels à la violence et au meurtre.
Sans doute faudra-t-il exiger une censure de nombreux passages, de la même façon qu’on expurge les textes antisémites ou négationnistes.