Tous ces faits divers font partie du paysage du système. Tout au moins, Ils sont traités comme.
Il faut animer la méditation quotidienne de la foule, donner de l’importance à chacun.
Surtout, donner à chacun l’illusion que
le système, tout entier, fonctionne à son service. Pour ce faire, il ne faut pas hésiter à en rajouter
beaucoup. On ne se prive pas.
Sauf exception, lorsqu’il faut mobiliser
pour servir « le capital de la
Dette publique »,
ces faits divers ne doivent aucunement responsabiliser les
individus. (L’irresponsabilité est
une valeur sociale parfaitement bien entretenue. Inversement,
un individu responsable est un individu potentiellement dangereux pour
le pouvoir. )
Amusez-vous à lire un journal qui date de plusieurs années. Vous constaterez que rien ne change et que
tout est toujours pareil.
Un mécanisme immuable :
- On valorise les riches, on pleure sur
les pauvres.
Faire courir les individus (sur place) pour fuir l’image de la misère en
direction de l’image de la réussite imposée.
- On parle de la justice, on parle de la
prison.
Les prisons ne sont pas faites pour ceux qui sont à l’intérieur. Les prisons sont faites pour les gens qui
vivent à l’extérieur. Chaque info doit
impérativement nous rappeler la prison.
Autrefois, les prisons étaient
construites dans le centre-ville. Dans
ses déplacements, chacun les voyait tous
les jours.
Aujourd’hui, les prisons sont
construites à l’extérieur des villes. À
charge des médias de nous les rappeler quotidiennement. Les faits divers sont là pour cela.
- On parle beaucoup de politique.
En politique, on peut dire ce que l’on
veut. La politique n’est que de la
diversion. Le pouvoir est ailleurs.
- Tous les drames sont bons.
Savoir, chez les autres, ce à quoi on a échappé fait tellement de
bien.
- La justice est l’instrument du pouvoir.
« Générer l’incompréhension, les désordres, la délinquance, la criminalité, l’injustice,
la misère, les maladies, les épidémies, les conflits,
les guerres, les famines, etc. »
Le tout reposant sur l’ignorance et les mensonges permanents avec lesquels les
médias noient les individus.
Bref ! Faire courir les fourmis
humaines le plus vite possible, le plus
dans tous les sens possible et le plus … inutilement possible. Cela,
dans un monde d’imaginaires qui ignore totalement les réalités.
Bernard Monnier
Depuis
5 000 ans ! Quoi de neuf ?
http://echofrance36.wordpress.com/2008/10/22/depuis-5-000-ans-quoi-de-neuf/