Quelle rigolade cet article.
Enfin, on sent bien que ce débat sur l’identité nationale intéresse beaucoup de monde, finalement. Beaucoup qui souhaiteraient l’étouffer, malheureusement pour eux le prochain incident le rallumerai aussitôt, encore plus acéré qu’aujourd’hui.
C’est cet enchainement d’évènements violents qu’on sait désormais inéluctables, ce côté mécanique, qui nous fait comprendre que les hommes n’ont parfois plus de prise sur leurs destinées et que l’Histoire parfois leur échappe.
Ce que Jean Giroudoux avait déjà pressenti lorsqu’il présenta sa pièce « La Guerre de Troie n’aura pas lieu peu » peu avant que la seconde guerre mondiale n’éclate. Le Poëte avait compris la marche de l’Histoire mieux que la plupart des hommes politiques de son époque, qui se préparaient à aller perdre leur temps à Münich.
Tenter d’étouffer le débat en cours est un travail de Sysiphe, une tache impossible.
N’y a-t-il pas d’ailleurs quelque chose de ridicule dans le fait de vouloir esquiver un débat sur l’identité française, sous le fallacieux prétexte que les Algériens sont incapables de renoncer à leur identité algérienne ?