bonjour geneste
article intéressant qui suscite le débat. je ne suis pas un scientifique mais depuis très longtemps je lis des livres et revus scientifique de tout domaine, pour ceux qui par leurs publications vulgarise leurs connaissances. sans cela leur champ me resterait fermé.
tu rappelais le cas de Lyssenko dans un pays ou il fallait que tout soit communiste y compris la science. les scientifiques ne sont que des hommes et à ce titre ils n’échappent pas aux travers de l’ego.
il existe néanmoins comme la rappelé un commentateur une structure de publication, qui fut trompé elle aussi, l’histoire fut relaté dans science vie qui fit une parution sur les tricheries dans le monde scientifique.
ceci dit tu poses un problème plus fondamental, auquel la réponse est toujours oui à quelque moment qu’on se la pose, car c’est une interrogation existentielle.
n’ayant pas connaissance de la réalité du monde effectif, nous nous contentons de définir les images que produit notre cerveau par l’intermédiaire des sens qui composent l’humain, nous comprenons une part de conscience une part d’ésotérisme dans un ensemble heuristique.
la raison de notre existence nous échappe, cette recherche à donné naissance à la science par des chemins tortueux où se mêlaient tous les savoirs disponibles comme chez les alchimistes, avec des quêtes scientifiques et d’autres plus mythiques comme le rappelle Dom dans un commentaire. aujourd’hui nous y voyons plus clair en ayant sériés les champs scientifiques mais il a fallut à partir des années 1950 revenir à la pluridisciplinarité pour relier les découverte et les théories. comme en physique quantique celle des cordes est pressenti pour relier les quatre lois fondamentales du modèle standard.
il est exact qu’aujourd’hui certains scientifiques se posent la question de savoir si la mécanique quantique est une réalité ou une vue philosophique.
j’ai le souvenir d’une rencontre avec des physiciens du pic du midi qui me disait que la science avançait et auquel j’avais répondu à la vitesse des instruments qu’elle peut se construire.
ceux-ci sont ceux que nous pouvons élaborer par la perception de notre environnement qu’il soit vu ou non par l’intermédiaire de matériels qui nous font découvrir ce qui est invisible à nos sens. il reste bien évident que des composantes de notre environnement n’ont aucune influence perceptible par nos sens, si ce n’est d’avoir une incidence intellectuelle par le renouvellement du souvenir de leurs connaissances que nous effectuons par l’apprentissage, et qui réorganise notre réflexion.
il n’en demeure pas moins que par l’utilisation d’un langage mathématique nous faisons des réalisations, parfois lentement comme l’invention de l’assesseur, qui de la monté de l’eau d’un puits en 1600, au monte charge meurtrier dans les mines en 1800, à permis la réalisation des premiers buildings en 1859, lorsque l’arrêt de sécurité fut trouvé.
le bouddhisme tibétain associe la mécanique quantique à l’esprit tout comme toutes nos créations qui ne sont à leur yeux qu’illusions non parce qu’elles n’existent pas, mais parce qu’elles sont évanescentes.
qu’il nous faut entretenir nos créations en permanence, voire les renouveler et qu’elles sont attachés à notre existence et non au monde objectif dont nous ne sommes qu’une infime fraction. ils ne détiennent en cela bien sur aucune vérité absolu, mais permette de comprendre que tout ce que nous pensons est réalisable, car l’esprit humain ne peut être supérieur à l’environnement qui l’ordonne.
dans le même temps le langage sémantique qui détermine les choses et permet au travers de celui mathématique nos réalisations reste castrateur, car il ne peut définir au travers de ces mots l’infini.
il nous est donc toujours nécessaire d’interpréter nos formulations au travers de nos perceptions, du dedans comme disait Socrate, sauf comme je l’écrivais plus haut nous avons dépassé ce stade par la perception de modèles qui échappent à nos sens, dont nous n’avons connaissance que par l’intermédiaire des matériels utilisés et qui réorganisent seulement notre pensé.
ceci justifie pleinement que tu te poses cette question au delà des problèmes d’ego que tu as soulevé et des structures de stabilité que tu condamnes.
cordialement.