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JPL 11 novembre 2009 10:24

De nombreux commentateurs réagissent pour dire en substance, c’est sans importance, on ne devrait même pas en parler, mais s’occuper des vrais problèmes du pays.

Il est vrai que savoir si N. Sarkozy était bien devant le mur dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989 et non le 16 comme tout le montre est assez dérisoire et bien moins important que la montée du chômage, l’explosion du déficit de l’état et de la dette etc.

Cependant cet épisode met en lumière deux choses réitérées ces derniers temps :
- N. Sarkozy ment comme un arracheur de dent lorsque cela l’arrange, que ce soit pour embellir, comme ici, pour nier qu’il ait joué le moindre rôle dans la tentative de bombarder son fils à la Défense, etc. C’est constant depuis des années.

- une fois qu’il a menti, et si des indices du mensonge sont discutés, une sorte de campagne visiblement organisée de déclarations en contre-feu est mise en place, ce qui a minima crée un doute en sa faveur

Ces deux dérives, parce que c’en est, sont inquiétantes et inacceptables. Aux Etats-Unis elles suffiraient largement à discréditer un homme politique et à l’acculer à la démission. La raison : les citoyens doivent pouvoir compter au moins un peu sur la sincérité de la parole publique, a fortiori pour ceux qui ont les plus hautes responsabilités. Davantage, ces mensonges auraient conduit là-bas au délit de parjure.

En France, entre ceux qui soutiennent quoiqu’il arrive, ceux qui défendent sur le mode « c’est sans importance », les autres aussi, etc., la mollesse des médias etc., ça passe et il pourra être candidat à sa réélection en 2012 sans que cela soit un souci...


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