L’article commet dès le départ l’erreur fondamentale qui consiste à placer les deux textes sur le même pied. Car la Bible et le Coran n’ont pas la même portée herméneutique.
Le Coran, c’est la Parole de Dieu qui tombe du ciel comme la pluie : il s’agit d’un cadeau objectif dont le jeu de la langue seul offre la possibilité d’un peu d’interprétation.
La Bible n’est Parole de Dieu qu’en vertu de l’Alliance, c’est-à-dire dans la mesure seule où elle passe entre les mains de l’homme : elle est donc d’ores et déjà interprétation et en appelle indéfiniment à son retravail. De sa conservation surgira ainsi la nécessité d’une actualisation.