bonjour black smith
le PC et mort avec le PS le jour où est tombé le mur de Berlin (pour l’image). mais ni Marx ni Pelloutier ne sont morts, car la « loi du marché » les ressuscitera, quand les populations auront à nouveau compris que la mendicité ne forgent pas le destin d’une société humaine.
je ne crois pas que beaucoup sachent ce qu’ils doivent à l’action de Fernand Pelloutier.
pour rafraichir les mémoires je recopie le bref historique de Wikipédia.
Esprit rebelle dans une famille de tradition monarchiste, il stoppe ses études après un échec au baccalauréat et devient journaliste en 1886. Il est d’abord attiré par les idées républicaines, puis rallie le socialisme et adhére au Parti ouvrier français de Jules Guesde en 1892. Il écrivit avec Aristide Briand une brochure intitulée De la révolution par la grève générale. Mais Pelloutier est ensuite séduit par les idées anarchistes.
Élu secrétaire de la Fédération des Bourses du travail en 1895, il critique la stratégie terroriste de Ravachol et préfère développer les Bourses du travail.
Sous sa direction, le nombre de bourses progresse fortement, passant de 33 en 1894,
à 81 en 1901. Par leur vocation et leur fonction, ces lieux
apparaissent aux yeux des exploités plus efficaces et pragmatiques que
les simples syndicats de métier.
Pour Pelloutier, les bourses du travail sont l’expression du
syndicalisme intégral. Elles sont pensées comme des organisations de
solidarité, les bourses étant dotées de divers services de mutualité :
bureaux de placement, caisses de solidarité, caisses de maladie,
chômage, décès…
Ces lieux sont dotés de bibliothèques destinées à permettre aux
travailleurs de mieux comprendre leur situation par les lectures d’Adam Smith, Pierre-Joseph Proudhon, Karl Marx, Kropotkine, Émile Zola, Bakounine… Il y organise également des cours du soir.
c’est con cela qu’on lui doive tout ce qui fait notre modèle social. je croyais qu’on le devait à la « loi du marché ».
mais je reste d’accord avec toi le PC et mort, Mélenchon présente l’avenir, il faut qu’il prenne le temps de développer une nouvelle espérance « sociétale », pour les travailleurs mais aussi pour les entrepreneurs, sauf pour les actionnaires et les spéculateurs.
cordialement.