ce que l’auteur n’a pas compris c’est que justement les suisses ne se sont pas comportés comme de bons chrétiens (tendre l’autre joue par ex..) ni comme le voulait l’eglise qui était contre l’interdiction des minarets ; mais bien comme des laïcs responsables qui veulent préserver une certains identité qui leur est chère, mais si celle ne correspond pas aux pontifs corrects ambiants.
Pour une fois ils ont décidé que le fait d’être une religion ne donnait pas un passe droit à une entité d’investir le paysage par un élément de domination publique qui ne correspond pas à la culture locale.
Et le fait qu’ils empêchent cela tout en garantissant la liberté de culte est une leçon que les adorateurs du Coran feraient bien de méditer pour leur propres régions :
séparer la politique et la chose publique de la religion
autoriser les cultes, l’expression de la foi personnelle
arrêter de croire que tout le monde, et l’état en particulier est sur terre pour faire la volonté divine.
En réalité, la décision suisse est une décision qui survient après avoir réussi le contrôle des excès de la religion chrétienne et qui est juste un signal pour que l’Islam (nouvel arrivant) ne vienne pas importer sa propre conception de la société civile chez eux.