Ce qui m’inquiète dans l’abattage rituel, ce n’est pas tant la souffrance de l’animal que la cruauté de celui qui cause cette souffrance.
Comment un humain peut-il être indifférent à la souffrance ? La Souffrance, que ce soit celle d’un enfant, d’une plante, d’un animal ou même d’une œuvre d’art ?
Personnellement, je me suis toujours demandé comment on pouvait être boucher et je ne pourrais jamais aimer un boucher.
Il est vrai que je mange parfois de la viande avec plaisir et que je me concentre sur ce plaisir et n’imagine pas comment la bidoche a pu arriver dans mon assiette.
Quand ma fille était en CM2 et que toute sa classe voulait devenir vétérinaire, elle me disait : « maman, tu te rends compte que quand on rentre dans une boucherie on est entouré de cadavres ? »
Il y a psychologiquement une relation entre la capacité autorisée de donner la mort et le crime de sang. Ainsi, beaucoup de crimes de sang, en général d’assassinat de femmes avec ou sans viol, sont commis à l’arme blanche, au couteau par tranchage de gorge, lorsque l’assassin est musulman.
J’avais rencontré aux US un jeune vétéran du Vietnam complètement givré qui était reccyclé boucher dans un abattoir et qui me racontait comment il tirait (shot) dans la tête des bovins de la même manière qu’il avait tiré sur les Viets.Shot, shot, shot ne cessait-il de répéter (participe passé de to shoot, à ne pas confondre avec prendre une photo to shot)
Evguenia Guinzbourg, déportée au Goulag stalinien, raconte que les prisonniers les plus agressifs mangeaient de la chair humaine.
De nombreux peuples étaient et sont peut-être encore anthropophages (Bokassa).
Lors de la chute de leur avion dans les Andes, une équipe de foot avait survécu en mangeant la chair de ses compagnons décédés mais ils ne les avaient pas tués, c’est une énorme différence.
Il y a eu l’affaire de l’étudiant japonais qui avait tué et mangé son amie hollandaise tellement il l’aimait.
D’ailleurs il est courant que des parents disent à leur enfant :« Je vais te manger, je t’aime tant que je vais te dévorer »....
Pour ce qui est du foie gras, je rappelle que c’est un processus naturel observé par les Egyptiens (pas encore islamisés) sur les oies sauvages qui se gavaient de figues au bord du Nil pour prendre des forces et faire des réserves de graisse (le foie gras, c’est de la graisse) avant d’entreprendre leur longue migration. Étymologiquement, foie vient de figue. Et, d’ailleurs, le foie gras est délicieux accompagné de figues fraiches.
Le foie gras fait partie de ma culture périgourdine et je n’ai aucun scrupule à en cuisiner avec des truffes et de l’Armagnac.
Les oies ou canards gavés courent gaillardement dans les basses-cours après leur gavage et ne semblent pas en souffrir.
Enfant, àl a campagne, j’ai tué des poulets, ces coqs et des canards pour les manger et je n’ai pas observé de souffrance chez eux, fait correctement, la mort était très rapide.
Un autre aspect est la hiérarchie des vies que chacun donne aux animaux. Par exemple, depuis que mes enfants ont eu des lapins nains à la maison, je ne mange plus de lapin. Je ne mange pas de cheval, ni de chien, ni de chat.
Je pense donc que le critère essentiel est notre capacité individuelle, personnelle, collective à respecter nos semblables, ce qu’ils aiment et apprécient afin de leur éviter la souffrance et que c’est cela que nous devons viser.
Pour conclure, je pense que la question essentielle est quelle est l’incidence sur l’égorgement rituel des ovins et des bovins sur le développement de l’agressivité de l’homme musulman et de son aisance à manier le couteau contre ses semblables ...
.