Selon M. Fillon, il faudrait au moins 2% de croissance pour que l’emploi redémarre (rien que ça, alors expliquez-moi où passent les bénéfices de ces 2%, mais c’est une autre histoire).
S’il faut comme il le prétend ce prodigieux « bond » (plus qu’utopique aujourd’hui) de la croissance pour créer de l’emploi, et qu’il faut d’abord de l’emploi pour créer de la croissance (ce qui somme toute paraît bien plus logique), on est bien coincés, non ?
Conclusion : idéologie des élites à revoir.
Et bien entendu il faudra bien un jour répondre à deux questions indissociables : à qui profite la croissance, et cette croissance est-elle une nécessité (d’ailleurs comme le rappelait Markoff citant Boulding, est-elle logiquement défendable) ?