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décurion 15 décembre 2009 16:01

L’auteur,

Le colonialisme, n’est qu’une forme particulière de capitalisme, qui ne s’appuie surtout pas sur un postulat, reléguant les non occidentaux au rang d’arriérés. Ceci, est le fait des missionnaires de tous bords, et de ceux qui les tiennent pour de grands enfants naïfs et attachants. Pour un entrepreneur, l’employé idéal est celui qui est con le jour de paye, et capable d’initiative le reste du mois.
Le but du colonialisme est de dégager des profits pour l’entrepreneur, mais aussi pour la mère patrie, en la rendant indépendante de l’étranger sur un certain nombre de produits.
Le vol de plants d’hévéa au brésil par les anglais, est révélateur du principe colonial, qui ne se résume pas à l’exploitation des indigènes.
En ce qui concerne la difficulté des immigrés à s’integrer, vous dites que nous commettons deus erreurs tragiques, et selon vous, eut égard, à leur mentalité jugée différentes.
En cela, c’est vous qui commettez deux erreurs. D’une part votre analyse sur les difficultées d’intégration n’est vrai qu’à partir d’un certain seuil de saturation, et à ce stade, (votre seconde erreur) le refus de s’intégrer est volontaire. Notre unique erreur, est d’avoir accepté et encouragé, l’immigration au dela du seuil de saturation.
Pendant des années, hormis les difficultés d’adaptation valable pour tout groupe étranger, les « musulmans » ont eut une paix royale. Jouant au tiercé, à la coinche, et trinquant avec les mêmes boissons que les français. « Moustache », « Chibani », « Alain », « Roger », « Marco », ils se faisaient appeler ainsi, sans que nul ne les oblige., sans le poids des religions et sans barbus pour les juger..
En vingt ans, les rapports ont été inversés. Boire un coup, avec le copain de chantier, est devenu criticable, source d’embrouille, difficile, impossible. Au début, la critique est murmuré, l’ami énervé, au fil du temps, l’ami appréhende de boire un coup, sur la défensive avant la critique, et au bout du compte, capitule et remake de l’histoire, comme nombre d’algériens, entre 54 et 62, il dit « Je regrettes »copain« , mais on ne va pas pouvoir continuer à se voir, comme avant..
Ce n’est pas la »religion" en elle même, qui est un frein, mais le poids de la masse, qui contraint à dire tout haut, le contraire de ce que l’on pense, et l’expérience démontre que débarassé des funestes censeurs, le musulman s’intègre comme LA pièce d’un puzzle.
Par contre, s’il y abondance de pièces, le puzzle se désintègre.


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