Le propos de N. Moreno sont typiques d’une réaction de mépris quasi insultant à l’égard des jeunes de banlieues, assez stupides, selon elle, pour ne pas distinguer entre s’habiller et parler pour s’intégrer à la bande de copains et pour se présenter à un employeur.
Le contexte de ses propos ne fait que déplacer ses propos d’un racisme anti-immigrés supposé à une aversion anti-jeunes des quartiers populaires avérée. Qu’est ce qu’elle sait de la manière dont ces jeunes se conduisent dans une entreprise , sinon de croire qu’il suffit de les voir dans la rue pour les apprécier dans leur aptitudes professionnelles ? Et, du reste, on peut être un excellent vendeur ou mécanicien ou rappeur et se promener dans la rue avec un casquette à l’envers comme les basketteurs .
Parler verlan ne signifie en rien que l’on soit incapable de parler un français conventionnel , bien au contraire.
Son attitude n’ est rien d’autre que celle du mépris de classe. Est-ce cela être sauvée ?