Il est bien loin le temps où la solidarité populaire venait à la rescousse des grèvistes.
La force d’une grève est dans sa durée et la durée d’une grève vient de son soutien.
Aujourd’hui, plutôt que de soutenir les actions ouvrières, le vulgus lui casse du sucre sur le dos sans imaginer que demain ce sera lui qui se verra contraint à la lutte.
En attendant les imbéciles utiles confortent le patronat dans son désir de ne rien lacher, rollex, mercad et jet ne sauraient patir d’un steak par jour.
Issu de ce systéme de pensée bien rodé, il y a toujours le crétin qui vient cracher dans la soupe avançant le moins faisant comme norme de comparaison. Mais le crétin ne réfléchit guère au fait que la bonniche ou la femme de ménage travaille peut-être parceque son RATPiste de mari ne peut plus assurer les dépenses du ménage....
Le crétin ne voit pas d’inconvénient à ce que le type sur son mag TV se fasse des couilles en or à rien branler, mais il est capable de reprocher à l’ouvrier de ne travailler que 4h et d’en empocher 5.
Le crétin est crétin par essence, quand allons nous lui appliquer une taxe carbone ?