Les grévistes en question de défendaient pas leurs droits - ils exigeaient une augmentation et pour ce faire ont mis en danger le travail de centaines de milliers de smicards et de « travailleurs pauvres » qui gagnaient nettement moins qu’eux et n’étaient protégés par aucun statut public.
Que l’on ne nous bourre pas le mou - j’ai des exemples quotidien dans ma famille proche d’acrobaties insensées, notamment pour la garde des enfants, consenties par des personnes qui devaient ajouter des heures et des heures à leur temps de travail en raison de cette grève. Sinon elles perdaient des jours, voir se faisaient licencier.
Il n’y a pas plus attaché au droit de grêve que moi, mais celui-ci ne doit pas devenir extravagant. Déjà dans l’enseignement on nous reproche nos grèves, j’imagine le tollé si on se mettait en grève uniquement pour grapiller quelques centaines d’euros en plus.
Il y a de bonnes grèves et de mauvaises grèves, celle-ci, assurément, fait partie des mauvaises.
Et sampiero, petit rappel historique - les paysans qui se révoltaient contre les révolutionnaires s’en prenaient à la guerre totale et la levée en masse, à la mise sous tutelle du clergé, et aux mille et un crimes des génocideurs proto-nazis du Comité de Salut Public.