Vous dites : « ... le SEUL moyen de lutter contre la pauvreté consiste en la lutte contre la richesse excessive, toujours inutile ! Le gros problème est de fixer ce seuil maximum »
Je ne crois pas que ce soit un problème de seuil : pour avoir du sens, l’impôt doit être progressif. La progressivité exclut la notion de seuil maximum.
Imaginons une répartition des revenus d’une part, un budget prévisionnel d’autre part. Une simulation de la fonction choisie permettrait d’ajuster les paramètres.
Faites l’expérience de pensée suivante : fixez une chainette avec une punaise sur un plan horizontal. Soulevez cette chaînette par l’autre bout et fixez là à l’extrémité supérieure d’un crayon planté verticalement sur la table.
Vous avez devant les yeux un modèle « idéal » de la répartition des revenus impôsables, l’assiette. (Je mets idéal ente guillemets pour une raison pas forcément évidente mais légitime).
La surface entre la chaîne, le bureau et le crayon représente la totalité des revenus imposables (par intégration de la part imposable de chaque revenus).
Prenons une deuxième chainette de même poids linéaire et fixons là au même endroit que la précédente.
La manip consiste à soulever l’autre point de la deuxième chaînette pour obtenir une figure dont la surface de la partie située entre les deux chaînettes et le crayon soit représentative du montant total des impôts à percevoir.
Il y a deux paramètres à régler : la tension de la chaînette d’une part, et la hauteur du point de rencontre avec le crayon d’autre part, et par conséquent, la longueur qui dépasse le crayon (chaînette trop longue) : ce point sera représentatif du taux d’impôt maximum.
On le voit, le taux maximume est variable et déterminé par les besoins.
La tension sur la deuxième chaînette se règle de la façon suivante : il faut faire en sorte que nulle part elle ne passe au-dessus de la première.