Le bateleur à mi-mandat essaie de faire ami-ami avec les français sur le plateau présenté comme une terrasse de café avec de petites tables sans angles. Mais je ne suis pas dupe : s’il a rembarré Ferrari pour trois fois rien et fait les gros yeux quand Pernaut a conclus en disant « On a constaté par mal d’incompréhension », on imagine la crise de fureur et de rage qui l’aurait pris s’il avait été interrogé par des journalistes non serviles et un panel de français non triés sur le volet. Le vrai Sarko aurait alors de nouveau montré son visage. Qui sait peut-être aurions-nous eu droit à un « crève-donc salope ! » ou « vous allez voir, je vais vous pourrir la vie ! », dans son vrai style quoi et pas pas de style contrefait.
Hélas quand tout est truqué, le naturel et le spontané ne transparaissent plus.