Après l’auto-entrepreneuse qui était déjà conquise par l’action
gouvernementale, d’autres personnes issues du panel semblent tout de
même complaisantes.
Rex Kazadi, par
exemple, se disait satisfait hier soir des Unités territoriales de
quartier (UTEQ). Ignorant, il ne sait pas que les UTEQ ne seront
déployées qu’à un tiers, faute de moyens. « Où en est le plan banlieue
de Mme Amara ? » Rex Kazadi s’est fait connaître en 2007, en
participant à un rapport sur les violences en banlieues suite aux
incidents à Villiers le Bel. Rex est content de la sécurité dans les
banlieues. Sans contradicteur, encouragé par ce banlieusard si clément,
Sarkozy déroule son argumentaire sur ses réussites en matière de lutte
contre l’insécurité, l’intégration scolaire et même le débat
identitaire. Long monologue où personne ne contredit. Mais rien en
revanche sur la progression des violences aux personnes…
Quant à Jimmy Bils,
celui qui est présenté comme un pauvre petit chef d’entreprise qui
compte 160 camions, est en fait directeur général délégué de la société
Simastock (transport routier).
43 ans, 3 enfants vivant à Douai, il est aussi administrateur au MEDEF de Douai comme le prouve le site de cette organisation.
Et comme certains patrons, il s’inquiète de la taxe Carbone mais participe à la progression du chômage. Dans une interview à La Voix du Nord,
il déclarait le 28/11/2009 : « On a mis un terme à 70 CDD et fait
partir en retraite 30 personnes. Des chauffeurs, une trentaine, ont
accepté de devenir caristes chez Simastock. » C’est loin des discours
de la LCR…
Hier soir sur TF1 Nicolas Sarkozy ne
débattait donc pas avec « Les » Français mais plutôt « Des » Français,
bien « triés sur le volet ».
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