@ Vivien Françoise
Mais, Madame, avez-vous lu mon article ? En diagonale !
Si vous l’aviez lu, vous auriez vu que la réponse à votre question se trouve dans les exemples que je présente où, chaque fois, le professeur a gagné son bras de fer avec une administration qui protégeait les voyous.
Et les cas évoqués ont seulement valeur d’exemple. Je peux vous en
citer d’autres où les « chers collègues », inertes et lâches, ont été
contents d’être débarrassés de ces petites frappes avec lesquels se
colletait le même professeur par une application stricte des règles.
Mais est-ce normal d’avoir à entamer un bras de fer avec l’administration sur un problème aussi simple de conditions minimales de vie sociale dans un établissement ?
Si un professeur est seul à le faire dans un établissement - en rendant déjà service à tout le monde parce qu’il réussit à neutraliser le voyou protégé qui dans les autres cours met le boxon - la partie est rude.
Il suffit que tous les professeurs adoptent la même attitude : si l’administration plie devant un professeur qui a le courage de l’affronter, elle pliera d’autant plus devant un groupe de professeurs. Et on ne verra plus un inspecteur d’académie admonester un professeur qui a appliqué le règlement ! La collusion entre administration et voyou est ici manifeste.
Seulement il faut que les « chers collègues » cessent de faire leur cour, de chercher à se faire valoir au détriment des autres professeurs en faisant de la surenchère dans un « humanitarisme » déplacé, et ce d’autant plus volontiers qu’ils sont bordélisés ! C’est souvent à qui se montrera le plus « à l’écoute » du voyou dont ils veulent « faire le bonheur » (propos authentiques entendus en conseil de classe !)
Boire ou conduire, il faut choisir ! Faire respecter les règles ou faire sa cour, il faut choisir ! Vous voulez en savoir plus ? J’ai écris des ouvrages sur le problème. Vous serez édifiée !
Ne pas oublier que le désordre entretenu à une finalité et ce sont les élèves les plus modestes qui en font les frais ! Paul Villach