Ce qu il y a de certain, c est que nous n avons plus les moyens de nous acheter une croissance de la longévité par l acharnement thérapeutique. Quoique moralement contraire aux bonnes moeurs, cette réalité est déjà en application dans les hôpitaux.
Avec l arrivée des Papyboomers vers le grand âge, ce qui est un épiphénomène deviendra une norme. Il faudra retourner mourir dans sa famille, l hôpital étant un lieu pour soigner, non pour mourir.
L âge d or de la retraite sans souci est malheureusement derrière nous. Ca n’a d’ailleurs été qu"une courte fenêtre de prospérité rentière dans notre histoire. Il faudra à nouveau redécouvrir les bienfaits des solidarités familiales, dans un contexte de familles multi recomposées, ça ne va pas être simple...
Mais après tout, vivre toujours plus longtemps est il nécessairement un but en soi ?
Orwell, dans son roman d’anticipation, ne fait que poser cette question...