Vous avez tout à fait raison : nous faisons face à une politique de l’offre ultra agressive : 500 miliards de dollars de publicité chaque année, alors que 50 milliards suffiraient à soulager les maux endémiques du milliard d’individus qui n’a pas accès à l’eau potable et à une nourriture de base !
Des lycéens devant qui je faisais une conférence m’ont donné ces arguments pour « excuser » leur consommation : « c’est la pub qui nous pousse » et « c’est la faute aux industriels qui n’arrêtent pas de sortir de nouveaux produits ».
Je dois dire que je n’ai pas été tendre avec eux, en leur demandant s’ils étaient des esclaves soumis ou des individus libres et pensants !
On peut tourner le problème de toutes les façons : si les consommateurs arrêtent d’acheter des tomates en hiver, le ballet des camions s’arrêtera ! Et, que je sache, nous n’avons pas un flic derrière nous pour nous obliger à acheter !