Si les Allemands cherchent les escrocs, Étienne Chouard en donne
une bonne définition :
« Autrefois, les États partageaient avec les banques privées le
droit de création monétaire. Comment faisaient-ils ? L’État avait la
possibilité d’emprunter auprès de sa banque centrale et de lui
rembourser au fur et à mesure de ses recettes. La différence, c’est que
l’État ne payait pas d’intérêts.
C’est là qu’il s’est passé quelque chose d’absolument majeur. En
1974 a eu lieu la dernière émission de monnaie par la Banque de France
et depuis, l’État s’est, de fait, interdit de créer de la monnaie.
Concrètement, il s’est interdit d’emprunter auprès de la banque
centrale. Cela a comme conséquence de payer beaucoup plus cher tout ce
dont l’État a besoin et qui est financé par le crédit.
Je ne sais pas comment les banquiers ont fait pour obtenir du
gouvernement cette espèce de hara-kiri monétaire qui consiste à se
priver soi-même d’un pouvoir considérable et essentiel dans la politique
du pays. Ce sabordage monétaire a été monté au plus haut niveau du
droit, à la faveur des « traités constitutionnels », par l’article 104 du
traité de Maastricht, devenu l’article 123 du traité de Lisbonne
consolidé, qui rend ce sabordage irréversible, hors d’atteinte des
citoyens. » [
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La dette publique, une affaire rentable pour les banquiers et les
grands capitalistes, leur permettant en particulier de s’approprier les
richesses des nations.
TOUT EST DIT.
Cette véritable forfaiture, ce hold up menés contre les états par la mafia financière, et IMPOSES aux citoyens par les complices politiques de cette mafia, avec le Traité de Maastricht, puis celui de Lisbonne, est le plus grand scandale antidémocratique du XXème siècle, et ENTIÈREMENT RESPONSABLE de la crise, de ses effets et conséquences que subissent de plein fouet, les citoyens des états européens.
Les citoyens DOIVENT refuser toutes les mesures découlant de cette immense arnaque effectuée à leurs dépends, de toutes les façns possibles, en attendant la vitale REFORME MONÉTAIRE, qui rendra aux banques centrales des pays le pouvoir de création de l’argent, ET le supprimera aux banques privées.
Les peuples Islandais (par leur référendum) et Grec (par leurs grèves générales) montrent l’exemple : il est capital de les soutenir, dans leur lutte contre cette monstrueuse injustice.
RÉSISTANCE ACTIVE par tous les moyens ; grèves générales, désobéissance civique, actions en justice.
S’il faut aller jusqu’à bruler les banques, il faudra le faire.