A propos de presse ou de radio unilatérale, je vous livre, en ce matin de Pâques, le réflexion suivante :
Quel est ce lobby qui, en France, monopolise les médias, dispose d’une puissance financière inégalée, se pose en arbitre absolu des goûts, de la mode, de l’élégance, de l’esprit, dont les plus éminents représentants sont gratifiés d’émoluments à faire pâlir d’envie un trader ?
Quel est ce lobby qui monopolise des pans entiers d’espace radiophonique, qui se permet de bouleverser sans préavis les programmes de la télévision, qui impose son jargon aux sujets n’ayant qu’un lointain rapport ? Et surtout, dont on ne doit parler qu’avec des trémolos dans la voix.
Quel est ce lobby qui, régulièrement, à 19 heures, truste les médias avec un unanimisme digne des programmes religieux dans les théocraties, ou les éloges aux Leaders dans les dictatures ?
Quand des fois les médiateurs font part de timides critiques d’un public excédé, estimant que ce lobby occupe trop de place, celles-ci sont écartées avec mépris par les commentateurs d’un lapidaire « c’est important », « ça a toujours été ainsi » et puis, fermez le ban...
Alors, de quoi s’agit-il ? Bien entendu ce ne sont ni les judéo-sionistes, ni les francs-maçons, encore moins les islamistes ou les thuriféraires de l’omni-président.
Je parle, bien sûr, du FOOT.
Alors quand on aura enfin encadré les scandaleux privilèges dont bénéficie ce sport (admirable en soi, comme tous les sports, surtout pour les pratiquants !), les scandaleux milliards, assortis de passe-droits dans les médias, qu’entraîne le moindre match, on pourra envisager les autres dérives du journalisme.
Bonnes Pâques !