Lucilio, j’avais décidé de ne plus poster sur vos interventions, mais pas de lire. Je dois dire que celle-ci ne me laisse pas indifférent.
Je crois qu’il y a plusieurs manières d’apréhender le problème. Tout d’abord, j’aimerais vous dire que la fable des abeilles, cette illustration de la main invisible et qui doit vous être chère, serait déjà beaucoup moins pertinente sans les droits de propriété, lesquels sont à mon avis, une forme d’appropriation de l’outil de travail. Passons.
Vous écrivez : « Tout au long des deux derniers siècles, aux États-Unis, la tendance a été de prolonger les limites temporelles du copyright avec l’intention évidente de prolonger artificiellement des monopoles légaux très rentables pour certaines entreprises (de 14 ans, on est passé à toute la vie de l’auteur plus 70 ans »
Et là je rebondis : en effet, il faudrait faire le contraire ! Il faudrait réduire progressivement les droits, et rapidement les supprimer. Ces droits aujourd’hui, font plus de mal que de bien et je prendrai l’exemple de Bigpharma et ses vaccins. Mais c’est un autre sujet.