Entièrement d’accord, Paul Villach, avec votre analyse.
Le programme de mise à mort de l’Ecole Publique, programme aux multiples facettes, se poursuit inexorablement.
Extrait d’une conversation entre une de mes stagiares qui avait de gros soucis de discipline dans sa classe et le chef d’Etablissement :
« ce qui se passe exactement dans votre salle, une fois que vous y êtes enfermée avec vos élèves,ON- S’EN-FOUT ! Pourvu que le calme règne !
Ca donne déjà une vague idée de la haute estime que les principaux portent à l’acte pédagogique. Ce qu’ils veulent c’est du tape-à-loeil, que la vitrine de leur boîte soit bien bling-bling, avec une multitude d’ »actions éducatives, à base d’options spectaculaires, des classes « de découverte » mais surtout, surtout, pas d’indiscipline dans leur boîte. Qu’on ne catalogue pas leur bonbonnière dans le registre des établissements à problèmes. Ca fait penser à ce vieux colonel, interrogé sur les tortures et qui disait « je ne dis pas que ça n’a pas existé, mais ...pas chez nous, en tous cas. »
Si l’Armée est la Grande muette, l’E.N. est la grande menteuse. J’ai même vu, à l’approche de la rencontre des profs avec les parents, un Principal demander à un collègue amateur de plongée et qui revenait de la Guadeloupe, d’exposer sa collection de coquillages comme si elle venait de ses élèves après étude du milieu marin !.
Quand un système est basé sur le mensonge et l’esbrouffe, il ne faut pas s’étonner qu’il se condamne à disparaître un jour