Vous jouez sur les mots en parlant de deux réanimations, mais ce que vous appelez deuxième réanimation n’en est pas une, c’est le maintien temporaire de la qualité de quelques organes sur quelqu’un de toujours décédé, cerveau foutu.
Je suis assez d’accord avec Ploucman, ce serait plus simple de déclarer tous dans un registre national nos volontés.
De plus, l’accumulation d’articles sur ce thème et la façon dont vous les traitez laisse penser que vous menez campagne contre le don d’organes sans vouloir le dire clairement ; est-ce que je me trompe ?
Car certains passages sont franchement insidieux, rédigés spécialement pour choquer :
« Le législateur qui a prévu le »consentement présumé", inscrit dans la
loi, a fait une lourde erreur : je ne consens pas du tout à ce que le
corps médical me traite de la sorte. Ces cinq minutes d’attente me
paraissent intolérables, que dis-je, elles me remplissent d’indignation
et de colère. Ce n’est pas ainsi que j’envisage le don d’organes, encore
moins la médecine. L’exception culturelle française, ce serait ce
médecin qui se croise les bras pendant cinq minutes entre deux
réanimations,"
Quand la réanimation a été inefficace, voulez-vous qu’on la poursuive trois jours ? Ou qu’pn maintienne en réanimation toute la population française ?