Le succès du Vietnam
Tandis que les multinationales pétrolières états-uniennes étaient
occupées à contrôler les grands champs facilement accessibles de
l’Arabie Saoudite, du Koweït, de l’Iran et des autres zones
pétrolifères abondantes au cours des années 60, les Russes s’occupaient
à tester leur théorie abiotique. Ils commencèrent à forer dans une
région de la Sibérie considérée comme stérile. À cet endroit, ils
exploitèrent onze gisements majeurs de pétrole et un champ géant,
découverts grâce à leurs évaluations géologiques abyssales et
abiotiques. Ils forèrent dans la roche cristalline du sous-sol et
découvrirent des réserves d’or noir comparables à celle de North Slope
en Alaska.
Par la suite, ils se rendirent au Vietnam dans les années 80 et
offrirent de financer les coûts de forage pour démontrer que leur
nouvelle théorie géologique fonctionnait. Au Vietnam, le gisement de
pétrole offshore du Tigre Blanc, foré par la société russe Petrosov
dans une roche basaltique à environ 5 km de profondeur, produisait 6
000 barils de pétrole par jour pour alimenter l’économie vietnamienne,
affamée d’énergie. En URSS, les experts géologues russes abiotiques
perfectionnèrent leurs connaissances et l’URSS devint le plus grand
producteur de pétrole au monde vers le milieu des années 80. Peu en
Occident comprirent pourquoi ou prirent la peine de se le demander.
Le Dr J.F. Kenney est l’un des rares géophysiciens occidentaux à avoir
enseigné et travaillé en Russie, étudiant sous Vladilen Krayushkin,
celui qui avait développé l’énorme bassin de Dnieper-Donets. Kenney m’a
dit dans une récente entrevue que « d’avoir produit autant de pétrole
que le seul champ de Ghawar (en Arabie Saoudite) jusqu’à aujourd’hui,
aurait nécessité un cube de restes fossilisés de dinosaures, en
supposant une transformation effective à 100%, mesurant environ 30 km
de profondeur, de largeur et de hauteur. » En bref, une absurdité.
Les géologues occidentaux ne se donnent pas la peine de présenter la
preuve scientifique des origines fossiles. Ils l’affirment simplement
comme une sainte vérité. Les Russes ont produit des volumes de
documents scientifiques, la plupart en russe. Les journaux occidentaux
dominants n’ont aucun intérêt à publier une telle vision
révolutionnaire. Après tout, de nombreuses carrières et professions
universitaires sont en jeu..