Bonjour Gaumond, vous écrivez : « l’État grec doit couper dans une multitude de programmes : il vise à réduire de 30 milliards d’euros son déficit. »
Si la Grèce en est là c’est pour deux raisons : l’évasion fiscale et le budget militaire délirant.
Une chose est sûre : l’Etat grec ne coupera pas dans ses dépenses militaires ! Posez vous la question : qui c’est qui va être content de pouvoir continuer à lui vendre des armes ?
Pourquoi faut-il trouver 750 mds d’euros pour une malheureuse dette de 25 mds ? La BCE a accepté de faire marcher la planche à billet, mais les banques ont exigé de ne rien perdre. De fait, une dévaluation ça pénalise les prêteurs et favorise les endettés. On a donc mis en place une machine qui pénalisera les petits épargnants et qui avantagera les banques et les très riches. Pour compenser une perte due à une dévaluation de 10% sur une fortune de 1000 mds, il faut 100 mds ! Et pour faire bonne mesure, on double la mise, il n’y a pas de petits profits !