Et ci ce phénomène, qui semble s’intensifier, voulait nous montrer
que c’est notre façon de vivre, notre relation avec notre écosystème
planétaire, qui ne permet pas d’entretenir cette pléthore de faune et de
flore indispensable à notre épanouissement, aussi bien personnel que
collectif ? Je pense que c’est un signe supplémentaire évident de
l’aberration dont nous faisons l’expérience quotidienne désormais : au
lieu de se rassembler et s’entraider, nous nous divisons en religions,
civilisations, classes sociales afin d’enrichir toujours les mêmes.
Ainsi il me parait évident qu’à partir du moment ou la majorité souffre
quasiment en permanence tandis qu’une infime partie se vautre dans
l’orgie, l’avarice, l’avidité et la luxure, la nature se doit de mettre
un terme à la symbiose qu’elle à bien voulue nous accorder, car si vous
penser encore que le monde matériel est le support préalable à la
conscience humaine, vous êtes comme les hommes attachés dans la caverne
de platon, vous ne pouvez voir que les ombres projetées de la réalité,
donc, en définitive, vous n’avez pas accès à la compréhension de la
racine du mal. Sans vouloir être prétentieux, bien au contraire, je
pense qu’il nous faut réellement méditer sur notre évolution actuelle
pour cerner correctement le problème, car il en va du bien être de tous,
riches ou pauvres, diplômés ou non, salariés ou chômeurs : resserrons
les liens qui font de nous des Hommes, partageons notre savoir, nos
richesses, et ouvrons nos cœurs à toutes les différences, tout en
restant impartial et justes envers la haine et la brutalité. Je suis
certain que c’est ce qu’attendent les abeilles, bien sûr je ne remets
pas en cause les effets de la pollution chimique et électromagnétique,
c’est un fait établi, mais si nous comprenions vraiment pourquoi nous
sommes devenus pollueurs, nous pourrons changer efficacement la donne !
"Le
progrès spirituel exige de
nous que nous cessions de tuer les
autres êtres vivants pour nos besoins corporels" Mahatma Gandhi.