L’auteur parait totalement ignorer le poids des intérêts financiers dans les sytemes de pouvoir, quels qu’ils soient, dans notre monde tel qu’il existe.
Si on supprimait tout rôle de l’état, il faudrait quand même établir des règles, voire l’absence de règles. Donc il faudrait un organisme capable de le décider.
Il y a gros à parier que cet organisme serait phagocyté par les grandes puissances financières qui téléguideraient les décisions à leur avantage, et souvent à l’encontre de l’intérêt général, y compris économique.
Mépriser à ce point le poids de l’intérêt financier particulier dans le fonctionnement du monde, rend le discours de l’auteur à la fois creux et inaudible. Ca fait longtemps que notre monde est dirigé par le poids de ces intérêts financiers, libéralisme ou non. L’antienne de la liberté qui s’auto-régule est une douce utopie déconnectée de toute réalité, et surtout ignorante du travestissement de la nature humaine par l’argent.
Revenez sur terre.