A supposer qu’on arrive à s’accorder sur une définition commune de la folie qui pourrait transcender nos divergeances sans heurter nos prétentions, à quoi bon feindre de s’enquérir de la folie d’autrui quand nous portons aux nues des faiseurs de guerre, des affameurs et des manipulateurs psychopathes.
L’avantage du psychopathe c’est qu’il est persuadé de sa supériorité sur les gens dits normaux.
Les fous sont peut-être ceux qui ont perdu toute notion de créativité et qui trimballent leur existence misérable, piégés dans un dédale de tentatives toutes plus originales les unes que les autres de se conformer au néant.