Imaginons un monde ou il n’y ait pas de contrôle de l’économie par l’Etat :
- Les routes seraient privées. Eventuellement des communes financeraient des tronçons de route chacune sur leur territoire, ces routes s’interrompant sur le territoire de la commune voisine, et chaque commune imposant un péage pour les utilisateurs.
- Toutes les écoles seraient privées, les riches pourraient éduquer leurs enfants, les autres les mettraient au fond des mines à pousser des wagonnets,
- La justice serait privée, on achèterait une charge pour être juge, et les justiciables devraient payer une redevance au juge pour pouvoir être entendus,
- Il n’y aurait aucun téléphone portable, aucune diffusion d’images en provenance d’autres continents, aucun GPS : en effet, le développement d’une industrie spatiale a toujours été lourdement subventionné par les états , même encore maintenant , et toutes les choses sus-mentionnées ne peuvent fonctionner qu’avec des satellites.
- Il n’y aurait évidemment aucune aviation, car qui, sauf l’état , pourrait subventionner de coûteuses infrastructures aéroportuaires ?
- Les armées et la force publique seraient privées, les riches pourraient se payer une milice privée, les pauvres n’auraient personne pour les défendre en cas d’agression.
- Il n’y aurait pas de commerce international, car qui , sauf les états, peut financer les gigantesques infrastructures portuaires nécessaires à cette activité ?
- Il n’y aurait pas de trains, les investissements ferroviaires ayant toujours été subventionnés par l’Etat
- Il n’y aurait aucun système sérieux de sécurité sociale, les riches pouvant se soigner, les pauvres pouvant crever.
- Etc ...
Ce monde a bel et bien existé dans le passé : il s’appelait le moyen-âge !
Libre à vous , cher Lucillio, d’y retourner en compagnie de votre maître Hayek, mais ça sera sans moi !