Lutter contre le racisme et la xénophobie ne sert strictement à rien. On arrive même à l’effet inverse quelquefois.
Il n’y a qu’une solution à ce mal : la prospérité.
Le bien-être matériel et mental va de pair avec la tolérance.
Si les gens arrivent à vivre décemment et ne sont pas inquiets pour leur futur, les étrangers sont, sinon bien accueillis, du moins tolérés et peuvent espérer vivre en paix.
Si la situation se gâte, on les transforme en boucs émissaires et il y a un phénomène de rejet. Il ne faut pas oublier que le nazisme est arrivé dans une Allemagne exsangue. Si le racisme semble se faire plus présent maintenant, c’est que les populations, plongées dans une crise mondiale et durable, ont peur et s’accrochent à une illusion basique : on vire « ceux qui sont de trop » et tout ira mieux.
Comme on ne peut pas changer la nature humaine, mieux vaut donc s’attaquer à l’économie et réduire le chômage. Le reste suivra.