C’est incroyable cette offensive contre les femmes qui s’accentue sous la plume de différents auteurs. A croire que la crise qui sévit a besoin de victimes. Les femmes prennent le travail des hommes, les femmes n’ont plus besoin des hommes, les femmes battent les hommes, etc. Que c’est indigeste. Et on prétend combattre la pseudo bien-pensance. Ce qui est conformiste, c’est de vouloir choquer à tout prix, de vouloir être original en abordant des pistes que l’on trouve trop peu délaissées. Peut-être que si elles sont délaissées, c’est parce qu’elles ne mènent à rien. Un peu comme une personne qui veut créer une entreprise autour d’une idée prétendument originale (parce qu’elle n’est pas exploitée par le marché ma bonne dame !) et qui ne va pas vérifier si elle n’a pas existé et connu l’échec !
Ce texte est bourré d’incohérences, de flou et d’inexactitudes. On ne s’improvise pas sociologue, c’est un véritable métier qui nécessite connaissance, expérience et méthode. Ceci dit, on est sur Agoravox, et tout est permis. Tant mieux, je suis bien pensant.
Je note cependant quelques perles : « Auparavant la tradition » qui me fait penser aux mauvais élèves qui écrivent « de tout temps ». Auparavant, c’est quand ? Quelle tradition ? Parce que dans la France moderne (ère moderne : 1492-1789), la mère des classes aisées n’allaitait pas son enfant ; cette tâche était dévolue à la nourrice. Elle pouvait donc en tant que mère se faire « emmancher » pour reprendre votre terminologie volontairement provocatrice. Et « la salope », elle ne se gênait pas : tout y passait, y compris le vieux domestique. Sans oublier que pendant la Belle Epoque, cette mère participait avec son mari à de gigantesques partouzes en compagnie de leurs amis. La « salope » (toujours pour reprendre la terminologie de notre bon docteur qui donne dans le pipi caca) !
Qu’est-ce qui justifie la polygamie ? Que pendant 9 mois un homme peut engrosser plusieurs femmes, et une femme ne se faire engrosser que par un homme, sauf exceptions.
« Mais dans le monde occidental, pas besoin de tabous et d’interdit, la grossesse est devenue une célébration où l’homme a désormais le rôle du figurant ou tout au plus de l’inséminateur ». Sous-entendu, que cela n’était pas vrai autrefois, sans naturellement poser les limites temporelles à cet autrefois, ni le démontrer. Mais alors, que dire aujourd’hui des programmes prénatals qui sont destinés aux hommes comme aux femmes ? Au contraire, on associe de plus en plus les hommes à la grossesse. Ca contredit plus qu’un peu les assertions gratuites de Yang.
Opposition entre mère et femme universelle ? Je ne citerai donc pas Lajja Gauri dans la religion hindoue.
« Combien d’hommes se sont ressentis comme n’étant plus rien lorsque l’enfant parait, ont eu le sentiment de ne plus exister pour leur compagne depuis la naissance du bébé ? » De moins en moins depuis que psychologues et sociologues ont étudié ce phénomène ; études qui paraissent ensuite dans des livres grands publics qu’achètent les femmes. Et c’est alors que grâce à la culture, les femmes font une place plus grande à l’homme pour lui-même mais aussi dans sa relation avec l’enfant. A l’homme de saisir cette opportunité. En plus, il y a une différence fondamentale entre ressentir quelque chose et la réalité de cette chose.
« Le mot est dit ! La grossesse de la compagne ramène inconsciemment à sa propre mère que l’on voit transparaitre sous les traits de l’épouse. » Psychanalyse à deux balles. Vous n’avez pas l’air de savoir comment fonctionne la mémoire. Les neurosciences et la psychologie cognitives renvoient invariablement la psychanalyse à « anthézulem ».
« Ne parlons même pas du devoir conjugal, les relations forcées sont désormais considérées comme un viol entre époux. » Manquerait plus que ça. Faut se calmer un peu docteur, il y a assez de femme (elles sont plus nombreuses que les hommes) pour satisfaire vos désirs. La femme a besoin d’être rassurée, sa psychologie passe par le verbe qui est un processus symbolique d’action. C’est ensuite qu’on peut passer à l’action. Sinon, il y a la possibilité de laisser en évidence de l’aspirine et du chocolat.
« L’instinct maternel, qui est plutôt une imprégnation culturelle inculquée dès l’enfance pour renforcer la pulsion animale de reproduction et de protection de la portée, s’est modifié pour devenir un système de répulsion contre l’homme tout juste utile à l’insémination. ». D’abord, l’instinct maternel s’est développé à mesure que diminuait la mortalité infantile. Parce qu’il est trop coûteux de s’attacher à ce qu’on peut perdre prématurément. Ca n’est donc pas un instinct, mais un construit. Ce construit n’est pas inculqué dès l’enfance, mais résulte d’un savoir : « en tant que femme, je sais que si je mets au monde mon enfant, il a de fortes chances de vivre. Je peux donc prendre le risque de m’attacher à lui ». Quant au « système de répulsion », c’est du giga-pipeau. L’homme est au contraire de plus en plus intégré dans une relation à trois (homme – femme – enfant). Il y a même des papas poules qui n’ont pourtant rien perdu de leur virilité.
Finalement, c’est toujours la même histoire. Quand on pense que son identité est menacée, on s’en prend aux autres plutôt que s’interroger sur ses propres perceptions
« Et les laïcs n’en sont pas encore à redonner à la femme la place sexuée qu’elle mérite face à la mère de plus en plus triomphante dans la société actuelle.. » C’est que vous n’avez pas lu le dernier Marie France : « comment baiser avec 4 hommes dans une décapotable après sa 3è grossesse ».
Docteur, je suis sûr que votre sport préféré est le GOLF : Gentlemen Only, Ladies Forbidden !
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