« Il est vrai que ce n’est pas la première fois que les élites françaises foulent aux pieds ou violent même, fût-ce malgré elles, ce principe, noble entre tous, de la laïcité. Car en 1978, déjà, ce furent ces idéologues repentis du totalitarisme stalinien, du trotskysme et autre maoïsme, qu’une certaine presse parisienne baptisa hâtivement du trop beau nom de « nouveaux philosophes » (Bernard-Henri Lévy et André Glucksmann en tête) qui, cautionnés par cette immense aura dont jouissait alors Michel Foucault (l’un des maîtres à penser du structuralisme), se lancèrent en des éloges dithyrambiques, aussi absurdes qu’incompréhensibles, d’un certain ayatollah Khomeiny, cet adepte fanatique du voile intégral, ce bourreau moral et religieux de la femme, qu’ils allèrent jusqu’à appeler hyperboliquement « le saint homme exilé à Paris », ne se doutant bien évidemment pas - et on pourra certes le leur reprocher très légitimement - que cet intégriste barbu et enturbanné préparait en fait là, pour mettre fin au tout aussi indigne absolutisme du Shah, une révolution des plus obscurantistes dans la future et tyrannique République islamique d’Iran. »
Bonne question pourquoi, la France a-t-elle accueilli ’ le saint homme’ ?
Yavait-il des attentes de la part de la France ?
Ah , le lyrisme des intellectuels de l’époque....avec le recul, c’est risible.