• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


concorde 18 juillet 2010 18:35

@Pierre Régnier

 

Merci de vos remarques. En effet les bahá’ís croient à la complémentarité de la raison et de la religion et non à la suprématie de l’une sur l’autre. L’histoire montrera si cet enseignement bahá’í aura été bénéfique ou non. Shoghi Effendi n’a pas transformé le contenu spirituel de la foi, mais simplement mise en place une structure administrative pour canaliser et organiser les activités d’une communauté qui a pris de la taille et qui continue à grandir et dont la taille ne permet pas de l’organiser et administrer comme au temps de Bahá’u’lláh et d’Abdu’l-Baha ; une telle structure qui en aucun cas ne doit remplacer le contenu qui reste l’essentiel. La Maison Universelle de Justice est un corps d’arbitrage sur les questions religieuses, qui est destiné à travailler en harmonie avec les gouvernements du monde qu’elle cherche à inspirer avec les enseignements bahá’ís, mais en aucun cas une forme quelconque de gouvernement.

 

Quant au droit de “mettre en avant son opinion personnelle ou d’exprimer ses convictions particulières" il s’agit de faire valoir son avis comme autoritaire. Tous sont invités et encourages à s’exprimer librement au sein d’une “consultation”, mais l’avis d’aucun erudit ne peut faire valoir son avis comme faisant force de loi, puisqu’en dernier recours il appartient à la Maison Universelle de justice d’étudier et de se prononcer sur les cas litigieux.

 

Quant à vos 9 points :

1/ plutôt que de dire que Dieu « commande » on devrait dire que Dieu prescrit et à chacun appartient de choisir librement de suivre ou de ne pas suivre ses commandements et accepter les conséquence de ses actes.  Le jour ou un état accueillera les principes bahá’ís comme inspiration à ses lois, il appartiendra à cet état de veiller à leur exécution.

2/, 3/, 4/, 5/, 6/,  ce que les autres institutions religieuses maintiennent dans leurs enseignements n’est pas du ressort des bahá’ís. Le conflit et la violence sont explicitement et on ne peut plus clairement condamnés par les bahá’ís. Les bahá’ís ne peuvent qu’être d’accord avec votre condamnation de la violence sous toutes ses formes, alors combien plus quand elle est « sacralisée »

7/ Les bahá’ís ne livrent pas combat mais appliquent et présentent comme exemple leurs enseignements, confiants que les idées désuètes se déshonoreront et subiront un abandon automatique.

8/ quant aux chocs des conceptions et des civilisations, je pense que le monde a besoin d’exemples et des résultats et malheureusement l’histoire montre que c’est devant l’écroulement des civilisations que les nouvelles prennent racine. Hélas, mille fois hélas, l’homme n’accepte pas de changer facilement sans y être contrainte par la force des évènements…

9/ Connaissant la foi bahá’íe, vous pouvez peut être indiquer si vous y trouvez une sacralisation de la violence.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès