Je crois me souvenir d’avoir lu durant mes études (au passage, je suis diplômé es-science, MOI) un ouvrage qui évoquait la MHD comme
moyen de diminuer la résistance de l’air et d’atteindre de grandes
vitesses. Cet ouvrage soulignait toutefois un point qui m’a semblé
crucial : l’air étant non-conducteur, celui-ci devait être rendu
conducteur avant toute idée de MHD, le moyen envisagé par l’auteur étant
d’injecter un gaz ionisé à l’avant de l’appareil.
Or, ceci implique de doter notre avion MHD d’un réservoir de gaz
ionisable, en sus du réservoir de carburant. Un réservoir assez
conséquent si on souhaite passer en mode MHD assez longtemps pour que ça
en vaille le coup. Ajoutons à cela qu’il faudrait doter l’avion d’une
source de puissance électrique sans commune mesure avec les générateurs
actuellement intégrés dans les réacteurs d’avions. Ceci pose de
considérables problèmes, comme en témoignent les difficultés rencontrées
par les américains pour mettre au point des lasers de puissance
embarqués. Evidemment, il y a toujours la solution nucléaire, mais cela
suppose des avions de très grande taille, car un générateur nucléaire
est nécessairement lourd.
Bref, ceci me semble peu pratique. Pas impossible, mais certes, mais les difficultés de l’entreprise me paraissent bien grandes pour un bénéfice
des plus aléatoires (car plus personne ne s’intéresse au vol à haute
vitesse).
Sinon, vous l’aurez peut-être deviné, l’ouvrage qui m’a amené à conclure
que la MHD resterait probablement longtemps une technologie mort-née,
c’était un livre de... Jean-Pierre Petit.
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