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Massaliote 21 juillet 2010 10:27

Des faits : « cordialement raciste »…" href="http://fr.novopress.info/23249/cuba-cinquante-ans-d%e2%80%99une-dictature-%c2%ab-cordialement-raciste-%c2%bb%e2%80%a6/" rel="bookmark">Cuba : cinquante ans d’une dictature « cordialement raciste »

Liberté d’expression : 05 décembre 2007:Profanation d’une église à Cuba

15 opposants cubains ont été arrêtés mardi dans une église de la ville de Santiago de Cuba. Un lieutenant colonel et d’autres responsables de la Sécurité d’Etat « ont profané l’église Santa Teresita en forçant à coups de pieds une de ses portes avant d’agresser sauvagement les dissidents pacifistes ».

Les faits se sont déroulés après que 25 dissidents, vêtus de noir, eurent protesté contre l’arrestation d’un autre opposant politique, en parcourant les rues de Santiago de Cuba entre la cathédrale de la ville et l’église de Santa Teresita. Le prêtre de cette église, le père José Conrado, a tenté en vain d’empêcher l’intervention policière et l’arrestation des opposants.

Le père Conrado a précisé qu’au moins 5 opposants avaient été arrêtés au cours de l’opération de la police.

« J’ai demandé une explication et leur ai dit : ce que je veux c’est que vous m’expliquiez ce qu’il est en train de se passer ici car je ne comprends rien, comment un tel acte de violence est-il possible ? ».

Paradis pénitentiaire : 24 novembre 2006 "Un monde idéal et mythique nommé Cuba

L’Express consacre un dossier au goulag dont on ne parle jamais.

Mario Chanes de Armas, âgé de 80 ans, recroquevillé dans un fauteuil roulant, rongé par la maladie d’Alzheimer, sa détention fut plus longue que celle de Nelson Mandela ! Un voyage de 30 ans dans les ténèbres. Tortures, travaux forcés, privations, isolement. Et pas un seul jour de remise de peine. Au cours des 8 premières années de la révolution cubaine, de 1959 à 1966, 15000 personnes sont embastillées en raison de leurs convictions politiques (selon une estimation basse, de 1959 à aujourd’hui, au moins 100 000 personnes ont été jetées en prison, pour une nuit ou 30 ans).

Dans le pénitencier est mis en œuvre un programme de travaux forcés inhumain. Dans une chaleur suffocante, les bagnards cassent du marbre dans des carrières ou travaillent aux champs sous le contrôle de gardes-chiourmes d’une sauvagerie inouïe. Ils insultent, cognent, blessent et tuent à coups de baïonnette ou de fusil. Hier comme aujourd’hui, la torture appartient au quotidien des prisonniers d’opinion cubains. Souvent, elle revêt un caractère scatologique, comme l’obligation de passer des heures plongés dans la fosse septique. Mais les variantes sont innombrables, depuis les repas archisalés (servis sans eau) jusqu’à l’isolement dans des celdas de castigo (cellules de punition), des cachots infestés de cafards. Le sort réservé aux femmes prisonnières de Castro n’est pas moins effrayant. Ana Rodriguez a passé 19 années derrière les barreaux en compagnie de rats, de grenouilles, de moustiques.

En exil forcé depuis leur libération, ils n’ont qu’un regret : celui d’être passés directement des cachots cubains aux oubliettes de l’Histoire. « Le monde n’a pas voulu nous écouter, regrette Ana Rodriguez. Tant de gens veulent croire qu’il existe un monde rêvé, idéal, mythique, nommé Cuba... A la sortie de mon livre (Diary of a Survivor. Nineteen Years in a Cuban Women’s Prison.), j’ai donné plusieurs conférences dans des universités américaines. Il s’est trouvé des enseignants et des élèves pour m’insulter et mettre en doute ma parole… ».


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