Un article qui prend le relais de la propagande officielle chaviste au Vénézuela, et donc qui n’apprend rien à ceux qui connaissent ce pays.
Chavez, pour assoir son autorité, utilise depuis 10 ans toujours la même stratégie paranoide de l’ennemi extérieur (dans ce cas, les Etats Unis, odieux impérialistes), dont il serait l’ultime rempart. La même méthode avait parfaitement fonctionné en l’an 2000 avec Bush 2. Mais si les Etats Unis avaient les moyens d’assumer cette comédie populiste, le Vénézuela est pris en pleine contradiction économique, puisque cette position pseudo belliqueuse n’est pas suivie des actes. Aucun embargo des livraisons de pétrole vénézuelien envers les Etats Unis. Les entreprises américaines continuent travailler sur le sol vénézuelien.
Le fond du problème n’est pas le leurre facile des Etats Unis, mais la mégalomanie de Chavez et son rève « d’intégration bolivarienne », qui voudrait que tous les pays autrefois libérés par le libertador Simon Bolivar se regrouperaient sous sa bannière : Panama, Equateur, Bolivie, Pérou et Colombie. Sans oublier les revendications territoriales nationalistes sur une partie de la Guyane Anglophone. L’aboutissement serait une sorte d’empire bolivarien regroupant tous les pays hispanophones d’Amérique du Sud.
Cet interventionnisme dans la politique de ses voisins passe par deux moyens :
Les pétrodollars permettant de financer les campagnes politiques de politiciens locaux considérés comme proches. L’affaire de la valise de dollars de la Kirchner en est une illustration.
Les aides terroristes, particulièrement chez son voisin Colombien, avec l’accueil des Farcs, vivant du commerce de drogue et de l’enlèvement d’êtres humains, dans l’amazonie venezuelienne. Ce sont les preuves du financement des Farcs par Chavez qui a mis un enième feu aux poudres diplomatique il y a quelques jours.
Mais Chavez n’a pas les moyens de ses ambitions, car il est dépendant de la Colombie pour l’alimentation de sa population ; La rente pétrolière a provoqué la disparition de l’agriculture au Vénézuela. Les plans d’aide à l’agriculure ont été un échec, car les pseudo agriculteurs ont encaissé les aides à l’investissement chercher à développer des productions. Un blocus alimentaire de la Colombie provoquerait une famine destabilisatrice au Vénézuela. Les menaces de guerre restent donc au stade de gesticulations diplomatiques et son seul recours est de chercher à déstabiliser son voisin par le financement du terrorisme local.
De leur côté, les Etats Unis aident la Colombie à se débarasser de leur guerre civile afin que la démocratie puisse fonctionner de manière apaisée. Et cela fonctionne, les farcs perdent régulièrement leur influence, les désertions sous la pression de l’armée régulière colombienne sont de plus en plus nombreuses.
Face à cet échec, il ne reste à Chavez que l’indignation diplomatique pour sauver la face, alors que le Vénézuela est au bord de la faillite. La Colombie, qui suit l’exemple économique du Chili, de l’Uruguay et du Brésil, se développe économiquement.
Quand au Vénézuela, les queues au Mercal se font de plus en plus longues, le Dengue et la Malaria y font des ravages que les « médecins » cubains, qui ont un niveau de formation d’infirmier et utilisent leur exil pour échapper à la dictature casttriste, sont bien incapables d’endiguer.
Un triste bilan pour un triste sire.