@Den : Tout d’abord, non, si vous vous penchez sur l’ensemble des commentaires, tous (mais certains ont été censurés, je précise) ne vont pas dans le sens de l’article.
D’autre part, des commentaires sur un article, ne peuvent constituer un outil de mesure fiable. Ni l’Internet. La grande majorité des internautes, sachez-le, n’interviennent jamais. Tout comme l’immense majorité des auditeurs d’une radio, quelle qu’elle soit, sont « passifs ».

Quant à votre (tentative de) conclusion, puis-je vous faire remarquer que c’est aller un peu vite en besogne ? Il n’y a - je ne le pense pas - aucun mépris (vous dites « hautain ») simplement certaines personnes ne sont tout simplement pas dupes et le disent, à leur façon. Me concernant, j’ai choisi l’ironie, pratiquement de bout en bout.

Autre chose : nulle part je ne parle de « manipulation gouvernementale ». En revanche, je sous-entends haut et fort, qu’il y a exploitation (pénible) du « dossier ». Autrement dit, c’est sur la façon de « communiquer » que je m’attache (et ça continue ce mercredi matin, sur Europe 1, avec Frédéric Pechenard). Car, encore une fois, je ne nie pas la « menace ». Elle existe. Depuis des décennies. Nous sommes bien sous le coup d’un plan Vigipirate depuis des années et des années, non ? Que je sache, il n’et toujours pas passé au dernier niveau (écarlate) ?
Il y a tout de même une marge entre être hautain et ne pas être dupe.

Nonobstant, puisque vous évoquez ce mot : hautain, puis-je me permettre de vous faire remarquer, qu’il siérait mieux à M. Sarkozy. Je pourrais multiplier les exemples concernant sa personne, oh bien sûr le fameux « casse-toi pauvre con » (qui, vu de ma fenêtre, s’adresse aux citoyens que nous sommes et non à ce que la presse nomma « au badaud du salon de l’Agriculuture) mais, aussi, plus récemment le ton assez méprisant sur lequel il répond aux journalistes. Tiens ! Le 16 septembre dernier, à Bruxelles, répondant à un journaliste de France 2 : »Vous ne devez pas être dans le journalisme depuis longtemps« lui a-t-il dit avec ce rictus si caractéristique. Sans parler de la manière dont il a qualifié les propos de Viviane Reding et Viviane Reding, elle-même, le Luxembourg.
Voyez-vous quand un président se comporte de la sorte, un président soit quelqu’un dont le devoir - je dis bien : le devoir ! - est de rassembler (pas de diviser et de jouer sur les peurs) il ne faut pas s’étonner que cela puisse déteindre sur les citoyens, donc, oui, dans certains commentaires, mais »certains" seulement.