"S’il est vrai et même incontestable que ces injections de liquidités
étaient vitales en 2008 et en 2009 afin de juguler la déflation."
Et non, c’est faux. Il s’agissait avant tout de sauver des banques prétendument trop grosses pour faire faillite. Contrairement aux beaux principes du marché basés sur la compétition et la concurrence, tout a été fait pour sauver les riches actionnaires et les puissants dirigeants de ces banques, premières responsables de la grande dépression.
Remarquons que ces responsables, menteurs, voleurs, tricheurs avérés, sont les conseillers des gouvernement occidentaux, qu’ils influencent les décisions et les lois. Le loup est dans le poulailler et se remplit la panse.
Goldman Sachs, par exemple, est clairement une banque prédatrice et la première responsable des bulles spéculatives qui ont ravagé le système financier international. Ce sont pourtant ses dirigeants qui ont persuadé Clinton, ce bon démocrate, de mettre fin à la loi sur la séparation entre les banques de dépôts et les banques d’affaires, à cette loi salutaire qui protégeait les économies des citoyens contre la spéculation.