Il y a un "écart
abyssal entre les jugements portés sur son action en France et à
l’étranger - et, singulièrement, dans la presse de gauche anglaise et
américaine. Celle-ci se déchaîne contre l’action du FMI. Quelques titres
d’articles évocateurs : "Les avis du FMI sont-ils meilleurs que ceux
d’un ivrogne dans la rue ?" (Dean Baker, codirecteur du Center for
Economic and Policy Research à Washington, dans le Guardian du 29 juin) : la réponse est non et, au moins, ces derniers sont-ils honnêtes ; « Des cinglés aux commandes » (Paul Krugman, Prix NobelNew York Times du 7 juin) ...«
_________(Social) libéral il est, (social) libéral il restera...avec des priorités étranges, et de curieuses accointances.
Caméléon politique à la tête d’un FMI bien malade, sorte de médecin malgré lui, soutenant la mouture française de la réforme des retraites. F.Lefèbvre a reconnu la pertinence de ses propos. De même pour le gel des salaires.
Qu’attendre du grand »sauveur« de l’économie, si engagé et si »clairvoyant« , qui disait en octobre 2007 :
»La crise financière ne devrait pas avoir d’effet dramatique sur la croissance mondiale. La situation est maintenant sous contrôle."
(sic !)