A présent (après la décision-proposition de Chirac et le non immédiat des opposants au CPE), c’est carrément la guerre de Lilliput contre Blefuscu : faut-il casser les oeufs par le gros bout ou par le petit bout ? Faut-il refaire cette loi après l’avoir retoquée, ou la modifier après l’avoir promulguée ?
L’important, donc, ce n’était pas le CPE, le chômage des jeunes, la flexibilité contre la précarité ou la couleur de la cravate de Villepin. L’important, c’était de trouver un prétexte pour se taper dessus. Il faut croire que 2007, c’est encore trop loin.
Si on raccourcissait le mandat présidentiel à 4 ans ? A 3 ans ? C’est encore trop long ? Si on faisait un sondage électoral permanent ?
« La patience est une belle vertu, mais qui n’est pas donnée à tout le monde ».