Bel exercice d’enfonçage de portes ouvertes. On est là à des hauteurs strotosphériques. Il n’est pas nécessaire d’être blogueur pour comprendre l’usage des titres d’accroche, qui est devenu une pratique fort répendue, et d’ailleurs, votre titre ne fait pas exception à la règle.
Si je peux me permettre, aucun des journalistes présents lors de ce « off » n’est cité dans l’affaire à l’origine de ce grand numéro d’enfumage du président. Alors, « dérapage » des journalistes parce que le propos de Sarkozy n’est pas assez explicité ? Il n’est que d’écouter la bande son, à moins que vous nous informiez de son invalidité, pour se rendre compte que l’analogie utilisée par Sarko est tout simplement déplacée voire inacceptable. Quand le sage montre la lune....,dit un fameux proverbe chinois.
Vous avez cru devoir vous polariser sur les titres utilisés pour dénoncer ces tristes accrobaties rhétoriques du président afin éviter de répondre sur le fond aux questions. Après tout, il pouvait se contenter de prédire que l’affaire ferait « pschittt » ou que tout ça était « grotesque », on aurait été dans du déja entendu, et ça n’aurait désorienté personne. De là que votre herméneutique de la geste sarkosienne pour élaborée qu’elle puisse être, ne peut qu’échouer à nous convaincre. Car, ce qu’il nous faut au bout du compte, c’est moins d’avoir des organes de presse qui sachent titrer, que de savoir que le président de la république française ne passe pas son temps à péter les plombs et à se conduire comme un vulgaire petit sauteur de banlieue.