Jamais rien ne m’a ému plus que le trait de Giraud, ses noirs, les encrages (contours ou ombrages), notamment à partir de Ballade pour un Cercueil sont bouleversant, oui, oui. Le maître geste...
Il y introduit de nouvelles techniques de colorisation. Ses couleurs du soir, ses violets, sont époustouflants de maturation et de virtuosité.
Blueberry est aussi le héros le plus chouette qu’il m’ait été donné de trouver en bd.
Mais l’unité de l’œuvre giresque d’alors, c’était le génie du scénariste, Charlier, disparue avec lui.
Après blueberry Gir redevient formellement un peintre, chaque vignette etant en soi une œuvre d’art.
Cela dépasse le cadre d’une simple bd, un résultat étrange, qui fait, comme vous le dites bien, la part du rêve.
Journaliste Étudiant, les mots vous sortent naturellement de la main, il me semble que vous avez la fibre narrative bien placée.
L’hommage que vous faites à ce peintre m’a fait aussi plaisir.