Vous ne faites qu’illustrer l’universalité du machisme patriarcal dans toutes les sociétés pré-démocratiques, y compris chez celui des hommes, Rousseau, qui pourtant a tenté de penser et de prôner la liberté politique pour les hommes...à la condition d’en écarter les femmes.
Sur ce plan les La Méttrie , d’Holbach et même Diderot étaient plus avancés que le misogyne Rousseau, même progressiste, que vous citez.
Quant à Voltaire, ami intime de la marquise du Châtelet, il savait trop que le sexe dit faible en savait tout ce qu’un homme comme lui était capable de comprendre et « sans doute un peu plus » (comme dit Ségolène Royal). Ce qui ne semblait pas, bien au contraire, lui couper la Chique. Sa référence à l’islam ne peut se comprendre que dans le cadre de sa critique du catholicisme qui lui faisait conclure ses lettres par la formule devenue célèbre dans la littérature anti-cléricale : « Écrasons l’infâme »