Un très beau texte de Voltaire , qui est un éloge admiratif..
Je réponds scrupuleusement aux deux intéressants discuteurs du forum qui se méprennent sur mon expression « musulmans par destin. Le destin -qui est une notion sublime- est de naître dans un endroit, comme un catholique en Italie, où tout parle de la religion catholique, et en effet, on a un libre -arbitre, mais qui n’abolit pas un destin, une attache culturelle, qui est plus forte qu’intellectuelle, qui est de l’ordre du cœur, de l’âme, du langage poétique, de l’imagination : le libre-arbitre est à la mesure de l’homme ; le destin est sur-humain.
J’aurais pu dire »Chrétien ou bouddhiste par destin« ; on ne rejette pas le christianisme, mais une idée du christianisme quand on est musulman, et en réalité on obéit à une tradition qui pratiquement porte les mêmes fruits que le christianisme ; j’ai voulu insister sur la nullité de l’appellation d’islamiste ajoutée à la condition musulmane.On entend dire : moi, je suis musulman, mais pas fanatique, pas islamiste.
Quant à Rousseau, il n’avait pas l’idée de parler comme un »islamiste« , mais aujourd’hui celui qui penserait comme lui se verrait même retirer son baccalauréat. Je pose une question : avez vous lu ce roman la Nouvelle Héloïse, ou la Lettre à D’Alembert ? Non, pour la plupart. C’est ainsi que l’on croit connaître un homme et qu’on l’ignore en fait.On ne cite plus que le »Contrat Social".
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