Encore un, ... comment dire ? Casuiste, c’est ça ?
Il dit : « comment une minorité extrêmement faible, mais convaincue d’une réalité qu’elle défend comme « la » vérité (même si elle est fausse), face à une majorité d’individus qui n’y croit pas au départ, mais ne se bat pas pour défendre une autre « vérité », finit petit à petit par faire accepter « sa » vérité auprès de presque tous comme « la » vérité. Ce renversement massif d’opinions étant intervenu simplement par le biais d’un débat ouvert et démocratique fondé sur la raison, ce qui est d’autant plus absurde et déroutant du point de vue de la rationalité classique. »
Que répond ce monsieurs quand on lui rétorque qu’il est possible de tromper tout le monde un moment, un petit nombre tout le temps, mais qu’il n’est pas possible de tromper tout le monde tout le temps ?
Ceci dit, j’invite les lecteurs à s’interroger sur cette phrase que je souligne une deuxièlme fois : « .. renversement massif d’opinions (..) intervenu simplement par le biais d’un débat ouvert et démocratique fondé sur la raison, ce qui est d’autant plus absurde et déroutant du point de vue de la rationalité classique. »
Qui ne voit pas là le bout du nez de l’aporie qui, dans un raisonnement aussi sophistiqué qu’erroné se dissimule toujours quelque part ?