Bonjour Paul Villach,
l’artiste et l’homme, où commence l’un et où finit l’autre.
On ne peut contester sa puissance de création qui va de pair avec un comportement
qui échappe à la normalité.
Les femmes qu’il attirait étaient en miroir des êtres uniques, plus ou moins artistes,
les héros fascinent les femmes, et surtout celles qui lui ressemblent.
Ces œuvres sont inégales fluctuantes comme ce personnage paranoïde, sadique
et comme il est montré dans le film, masochiste et comédien en diable.
L’ étude de son écriture me révèle un personnage mythique, comme vous le soulignez
fort justement en Minotaure incarné.
C’est un personnage qui véhicule inconsciemment les pratiques païennes de Baal,
celles également tauromachiques de l’ancien orient.
Ce n’est plus tout à fait un homme, c’est un mythe. Il aimait l’arène et les taureaux
auxquels il s’identifiait probablement chaque fois qu’un prétentieux en costume de poisson
se faisait éventrer. C’est un véritable artiste à la limite de la démence.
Contrairement à la phalène qui pénètre la flamme pour périr,
il se tenait en tension tangentiellement au foyer...ses compagnes passaient
la flamme pour disparaitre dans le néant, peut être pour le retrouver.
Merci pour votre article, c’est un thème qui m’inspire, les artistes m’intéressent.